

Un 1er pas, mais encore beaucoup à faire
Édito du 13 au 19 octobre
Le nouveau 1er ministre vient enfin d’entendre raison sur la réforme des retraites en suspendant son application jusqu’aux prochaines élections Présidentielles.
Cette réforme injuste et inefficace, bien qu’utilement corrigées par les accords syndicaux pour les seniors, avait profondément fracturé notre pays et avait conduit le groupe LIOT que je présidais a manqué de faire tomber le gouvernement de quelques votes…Trop brutale elle aurait pu entre envisagée plus progressivement, se sera donc le cas.
S’il a également esquissé un effort sur les plus riches à travers une taxation sur les holdings non professionnels, dont les contours restent encore très flous, les moins aisés et les classesmoyennes vont s’être mis à contribution dans le domaine de la santé, des impôts ou des retraites.
Surtout le nouveau chef du gouvernement n’a pas été bavard sur la mère des reformes, celle de l’Etat, des collectivités territoriales et des corps intermédiaires. Celle de l’efficacité de nos dépenses publiques. On est bien loin d’une évolution vers une France fédérale ni même vraiment décentralisée. Sur l’indispensable regroupement des différents niveaux de collectivités nous devront attendre, quant à la gestion des dépenses sociales par les partenaires sociaux, comme dans tous les pays qui nous entourent, il n’y a toujours rien de précis.
Bref la France ne va pas se relever de si tôt.
Emmanuel Macron en 10 ans de temps aura réussi la prouesse, hormis au plan international et européen, de ne rien entreprendre de significatif pour réformer notre pays et va le rendre dans un état pire que celui qu’il avait trouvé…
