

Sauver notre système de santé et s’occuper enfin de nos personnes âgées.
Identifier enfin des sources de financement pour notre politique grand âge
A l’issue d’un grand débat national identifier enfin les sources de financement de la dépendance(recours sur les successions, taxation de la transmission des patrimoines les plus élevés). Les plans pour accompagner la grande dépendance ont tous échoué ces 10 dernières années compte tenu de leurs coûts et des insuffisances de financement. Entre la généralisation de systèmes assuranciels, lescontributions sociales ou les recours sur succession, rien n’a été tranché. Nous manquons cruellement sur nos territoires de personnel d’aide à domicile convenablement rémunéré, formé et disponible et il convient de renforcer considérablement la qualité de l’accueil des nos établissements pour personnes âgées dépendantes.
Rendre autonomes nos établissements de soins pour les rendre plus efficaces
Nos hôpitaux publics manquent de personnel mais aussi d’autonomie afin de pourvoir recruter et de mettre en place des stratégies de coordination avec les professionnels de santé et de la prévention.On en oublie de bon sens, les orientations de patients ne sont pas optimisées ,les dossiers médicaux ne sont pas transmis.La tutelle des ARS est trop lourdes.Les sources de financement centralisées sont à régionaliser par le biais d’objectifs de dépenses d’assurance maladie mieux ciblés et plus proches de nos concitoyens. Les territoires doivent se ré-approprier collectivement les choix et décisions prises. Les transfert des Agences Régionales de Santé aux Régions est impératif et les établissements publics de soins doivent retrouver au plus vite une réelle autonomie de décision et de gestion.
En finir avec les déserts médicaux et l’insuffisance des spécialistes par une politique volontariste et de régulation des installations.
Régionaliser les formations des professionnels de santé et mettre en place une obligation d’exercice dans la Region d’origine des professionnels formés pendant un minimum de 5 ans.
La question n’est pas tant l’insuffisance de médecins généralistes ou spécialistes que celle de leurs régulations. La France est plutôt mieux dotée en nombre de médecins que dans les pays comparables aux nôtres. La vraie question est celle de la régulation des installations pour les jeunes médecins qui sortent de l’université et celle des spécialistes rémunérés uniquement à l’acte.Dans un contexte d’un rapport d’1 à 4 concernant le nombre de patients par médecins généralistes selon les territoires en France, nous ne pouvons plus accepter qu’après 10 années d’études financées par le contribuable nous laissions n’importe qui s’installer n’importe ou.A la lumière des installations de pharmaciens nous voulons privilégier demain les installations de médecins généralistes conventionnés dans tous les secteurs tendus au plan national.S’agissant des médecins spécialistes dont les rémunérations dans le privé 100 % à l’acte, sont sans communes mesures avec ceux du publics travaillant dans les hôpitaux il conviendra de faire evoluer une partie de leurs émoluments en fonction d’objectifs territoriaux ou de santé publique, à l’image de tous les pays qui nous entourent.