

Atteindre le plein emploi et augmenter le pouvoir d’achat
La reprise économique mondiale a révélé des tensions sur le marché du travail, avec des secteurs peinant à recruter malgré des besoins importants. L’inflation, notamment ceux de l’énergie, a entrainé une baisse du pouvoir d’achat, notamment pour les bas salaires. Il est indispensable de soutenir les personnes les plus éloignées de l’emploi, et de revaloriser significativement les bas salaires.

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En finir avec la grande précarité
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Généraliser les dispositifs « zéro chômeur » sur l’ensemble de notre territoire pour les personnes en chômage de longue durée. Les montants alloués (équivalent à 18 000 € par chômeur par an) seraient redirigés vers le financement d’emplois de proximité. Pour rappel, le coût du chômage de longue durée de plus d’un an est de 43 milliards d’euros.
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Permettre aux personnes immigrées non-expulsables présentes sur notre territoire depuis plus de 5 ans, et n’ayant pas fait l’objet de condamnations, de bénéficier d’un statut conforme au droit du travail.
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Renforcer les engagements individuels des personnes bénéficiant du RSA.
2
Rationaliser la formation professionnelle
Réunir une conférence des financeurs de la formation professionnelle afin d’optimiser les 30 milliards d’euros actuellement consacrés, en supprimant les formations inutiles et redondantes.
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Revaloriser les petits salaires
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Augmenter les salaires du secteur privé (entre 1 et 2,5 smic) de 200 euros minimums mensuellement par le redéploiement des charges sociales sur les hauts salaires et la réaffectation de la prime pour l’emploi.
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Engager un plan de revalorisation des salariés des services à la personne. Augmenter, de l’ordre de 25% sur 5 ans, les rémunérations du personnel concerné, en commençant par les oubliés du Ségur de la Santé.
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Identifier les moyens nécessaires pour le plan « grand âge », dont les besoins étaient estimés dans le rapport Libault à 9,2 milliards d’euros sur 10 ans.
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Réduire le cout de l’énergie et diminuer le cout des transactions bancaires
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Mettre en place un mécanisme automatique de réduction des taxes énergétiques lorsque le cout de l’énergie dépasse la moyenne des 3 années précédentes. Cette mesure serait financée par un fondsalimenté lorsque le prix de l’énergie est faible.
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Diminuer les commissions bancaires : diviser par deux le plafond de l’ensemble des commissions bancaires pour les 8 millions de personnes concernées dans notre pays, et par quatre pour les 3 millions de personnes les plus en difficulté.